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Les Odeurs Sexuelles

 

Nous pensons à tous à ; son sourire, ses yeux, sa façon de parler, sa peau... et nous oublions son odeur. Cette chose intangible qu'on nomme le « charme » vient en grande partie de ces odeurs subtiles qu'on respire sans les sentir...

 

D'où peut provenir cette forte attirance que cause les odeurs, « l'odeurs sexuelles » ? Par cette odeur de corps, cette intimité qu'un ou une partenaire tente de me dissimuler, son intimité la plus secrète...

 

Nous sentons des choses, mais parce qu'elles ne nous parviennent pas consciemment aux narines, nous ne savons pas toujours pourquoi nous sommes attirés par une personne.

 

L'odeur est plus ou moins importante pour les gens et l'odorat disparaît de nos capacités sensitives et c'est bien dommage.

 

Les phéromones1 sont toujours là, elles continuent d'être captées par nos terminaisons olfactives, elles continuent d'agir sur nos hormones, on les subit, on ne les connait plus. 

 

Témoignage : je trouve ça excellent d'être l'esclave des odeurs de son partenaire. il m'est arrivé deux fois d'avoir un partenaire totalement irrésistible à mes narines. c'est un vrai délice !!! c'est troublant parce que dans ce cas là, même s'il ne nous plait pas physiquement, il nous attire quand même. 

 

Une étude a démontré que l'odeur d'une personne n'aura pas le même effet sur deux "êtres" différents. on est plus ou moins sensibles à la signature olfactive de chacun. l'étude en question a démontré aussi que les odeurs que l'on trouve naturellement plus attirantes sont celles qui sont portées par les partenaires sexuels qui ont les gènes les plus différents des notres. Plus une personne sera génétiquement différente de nous, plus on la trouvera attirante. en favorisant le plus grand brassage de gènes possible la nature nous permet d'avoir des enfants résistants à un maximum de choses (puisqu'il héritera de deux parents très différents, donc résistants respectivement à des microbes très différents.) Ceci si l'intellect ne rentre pas en ligne de compte, tabous, préjugés etc2.

 

Témoignage : Mettons nous en situation avec un couple au hasard « Monsieur et Madamme Toulemonde  »

Préliminaires passionnés... j'hume langoureusement le corps de ma partenaire : j'aime son parfum à 50€ le flacon, hmm, ça sent bon. Mais c'est tout.

La température monte, je descend le long de son corps, j'arrive à sa cocon secret, il est tard, nous avons marché toute la journée, son sexe sent encore un peu la douche du matin et la lessive de son string plaqué de longues heure contre son pubis. Mais une légère effluve, discrète, en émane. Une odeur de peau, de moiteur, de cyprine.

Dans ma tête, j'ai un flash, cette odeur maladroitement dissimulée me chatouillant furtivement les narine, cette odeur sauvage, presque animale bien que douce me fait le même effet qu'un coup de vent coquin soulevant une jupe, un geste maladroit libérant une intimité...

 

 

Témoignage : quand je dois rencontrer un homme pour une rencontre sexuelle, je lui demande de ne pas se raser/épiler si ça ne le gêne pas, et de ne pas se parfumer. le déo si vraiment ils ne peuvent pas s'en passer, sinon juste la douche, si possible avec une savonnette qui ne couvre pas l'odeur du corps.

Très peu comprennent. J'ai BESOIN de sentir mon partenaire. Je me suis déjà dit que le jour où l'un d'eux se pointe en sentant Hugo Boss à plein nez, je le fous sous la douche, je le sors, je l'essore, je le rhabille, je l'envois faire le tour du pâté de maison en courrant, puis seulement je lui fais l'amour. Mince alors... si j'ai besoin de faire l'amour à Hugo Boss, j'achète le parfum, et je vaporise mon oreiller, au moins comme ça, avec l'aide de mon gode, je suis sûre d'arriver au 7ème ciel avec monsieur Boss...

 

Il ne s'agit pas non plus de dauber le charnier... La présence d'odeur n'est pas synonyme de saleté. Ne pas se parfumer ne signifie pas puer. il suffit de se laver une fois par jour en principe on ne sent pas mauvais. Dans tous les cas qu'on sente fort ou pas n'est pas vraiment le problème. Le problème vient plutôt de l'odeur en elle-même. Ceux qui ont une odeur en horreur le savent.

 

Il suffit d'un soupcon et non seulement ils le sentent, mais en plus ça les écoeure. Certain de nous n'aiment pas le miel, la canelle, la lavande ou la vanille... Une note et ils savent que c'est là. De même si on aime l'odeur du corps de l'autre, même s'il sent fort, ça se passera bien. Si on ne l'aime pas, même s'il ne sent pas fort, ça ne passera pas...

 

Vouloir camoufler son odeur derrière un parfum c'est juste reculer pour mieux sauter. C'est aussi ignorer nos sens, à tout moment on transpire, pendant l'acte et vu la distance à laquelle on se trouve l'un de l'autre... On ne peut pas échapper à l'odeur de son partenaire.

 

Un petit terme lié au odeur même si je fais attention à l'auberge espagnole qu'est internet.

Knissophilie : Être excité sexuellement par l'encens...

D'après moi c'est purement créé depui peu ce petit mot, car retrouve l'étymologie de ce mot est un casse tête ^^.

 

1) Les phéromones :
Les phéromones ne sont pas directement des aphrodisiaques mais des signaux chimiques de reconnaissance émises par un individu à dose infime et provoquant chez les individus qui l’entourent un stimuli spécifique. Il en existe des milliers de phéromones mais seule la phéromone sexuelle joue un role dans l'excitation des partenaires et est donc utilisée pour son effet aphrodisiaque. Chaque être humain émet une phéromone sexuelle personnelle en exposant au maximum les glandes qui la produisent pour faciliter sa diffusion et d’attirer l’autre.

 

Phéromones et l'attirance sexuelle :
C’est dans l'hypothalamus, une zone centrale du cerveau, les sensations de l'amour du désir sexuel se retrouvent, sont interprétées. Cette partie du cerveau gère l'activité sexuelle d'un individu, sous forme des messages chimiques. De nombreuses études ont révélé que les hommes n'en sont pas conscients peuvent déclencher attirance entre deux personnes, les chercheurs ont nommé  ces substances : phéromones.

Dans les années 1860, le Français Jean Henri Fabre a décrit la présence de ces substances chez les fourmis, en 1959 les chercheurs Karlston  et Lusber ont forgé le terme de phéromone.

Cette substance  capable de modifier le comportement sexuel ou social  d’une personne, est composée de molécules volatiles, invisibles, sécrétées par les glandes apocrines situé sous les aisselles, les mamelons, et  dans l’aine. On pense qu'elles forment une sorte d'empreinte olfactive personnelle  unique à chaque individu et sont capables d'attirer ou d’éloigner les autres.

Les phéromones ne sont pas captées par la muqueuse nasale, mais par un système d'odorat nommé voméronasal, une sorte de poche reliée à l'hypothalamus. De nombreux chercheurs ont confirmé que les humains n'ont pas perdu leur capacité de détecter les phéromones, cinq récepteurs nouveaux noms dans la muqueuse nasale de l'humain ont été identifiés sous le nom du « nez  sexuel ».

Les phéromones identifiées, à  l'état actuel des connaissances, sont l'androsténol, composante de la sueur humaine, et la copuline, substance retrouvée dans les sécrétions vaginales.

 

2) Femme-aisselle :
La méthode d'action des phéromones sexuelles demeure peu comprise. Elle semble avoir un effet d'attirance et  des pulsions entre les humains. Une personne ne tombe pas amoureux d'une personne dont elle ne peut pas sentir. Les phéromones mâles agiraient chez la femme comme régulateur du sexe menstruel, déclencheur de la puberté, et comme substances aphrodisiaques. Les phéromones femelles agiraient chez l'homme comme aphrodisiaques et signale à l’homme que la femme est «  mûre »  sexuellement.

D'autres études ont confirmé que les phéromones agissent sur le comportement humain social et sexuel. D'autres études tentent de chercher le lien entre les phéromones sexuelles et l'identité sexuelle ou l'orientation sexuelle.

Les humains ne sentent pas les phéromones avec le nez mais avec leur cerveau, c'est-à-dire les phéromones sont des messages à interpréter.

En dépit d'une littérature abondante, aucune phéromone humaine n'a été identifiée scientifiquement à ce jour. Les études médicales ont prouvé cependant l'influence de la sueur humaine sur le cycle menstruel. C’est une éventuelle explication de la synchronisation des cycles ( le cas de femmes qui vivent ensemble qui finissent par avoir leur cycle en même date).

Selon d'autres études, 74 % des femmes ont noté une augmentation de leur activité sexuelle en utilisant des parfums incluant des phéromones de synthèse.

Il est à noter que le rôle de phéromone semble limité à l'attirance sexuelle au début de la relation. Ensuite d'autres hormones pour prendre le relais comme l’oxytocine, et la phényléthylamine.

Après une période de relation, le corps développe une tolérance à la phényléthylamine, le cerveau perd progressivement le sentiment d'euphorie et de légèreté ressentie au début de la relation amoureuse. La suite de la relation et son avenir dépendront de l'attachement, l'harmonie et de la partie consciente de la relation. Si le couple survit au sevrage de la phényléthylamine, l'attirance sexuelle dans le couple peut durer.

Il est important de noter que l'attirance sexuelle ou émotionnelle est un processus complexe, un processus conscient et inconscient. La participation des phéromones et des neurotransmetteurs fait partie d'une réponse cérébrale à une stimulation extérieure interprétée et acceptée. Cependant, la rencontre amoureuse et sexuelle est largement influencée par des facteurs  géographiques, culturels, sociaux, et psychologiques.

Par Essentiel - Publié dans : Dictionnaire
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