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Alors nous avions rendez-vous à Senlis à 10 h 10

 

Je suis partie à 8 h de chez moi pour être sûre d'être à l'heure, sans plus me poser la question de si j'étais folle de vivre cette aventure, question que j'avais eu bien le temps de me poser auparavant, je fonce donc au volant de ma jolie petite voiture, mais un brouillard à couper au couteau m’accompagne tout le long de la route, et pour comble en arrivant à Senlis je me suis perdue, je suis donc arrivée avec un quart d'heure de retard, j'ai pris soin de téléphoner pour prévenir de mon retard, ce que mon Maître a semblé apprécier, moi qui voulait être à l'heure et même arriver avant, ça commençait bien, la pression montait doucement...

 

Arrivée devant la gare de Senlis personne, je tel donc à mon Maître qui me dit qu'il arrive, il était parti faire un petit tour en attendant.

 

Je me plonge dans un livre acheté la veille et laissé exprès dans ma voiture, ce qui m'évite de penser et de stresser.

 

Soudain une silhouette me fait de l'ombre et attire mon attention. C'est lui.

 

Je sors de la voiture, et me retrouve face à lui, très intimidée je n'ose le regarder, il est grand, il me faudrait en plus lever la tête, je n'ose et lui murmure un bonjour presque inaudible, voyant mon trouble il me dit bonjour en m'embrassant sur les deux joues, me propose d'aller prendre un café ou de reprendre la route vers Paris. Nous devons passer le week-end, sans un mot je lui tends mes clés et cours me réfugier dans ma voiture coté passager, je me sens plus en sécurité étant sur mon terrain...

 

Nous démarrons, il me pose quelques questions très gentiment et très calmement, je lui réponds aussi calmement que je peux mais le trouble est en moi, puis silence, il ne dit plus rien m'ayant invité à poser toutes les questions et à parler de ce que je voulais, tout ce bouscule dans ma tête, je ne sais quoi dire, et lui reste toujours silencieux, je ne sais plus comment me tenir, je stresse, et lui imperturbable se tait, je sais bien qu'il m'observe du coin de l’œil, l'angoisse monte je ne peux plus la contenir, mes jambes se mettent à bouger, cherchant une position, plus confortable, plus sécurisante ? ? ?

 

Voyant mon trouble il fait allusion à ma nervosité, me tend une perche en alimentant la conversation, ouf ! Je respire un peux mieux, arrivée sur Paris il gare la voiture dans un parking et descendant il me vole un baiser, délicieuse sensation, rassurante, puisqu'il m'avait dit qu'il n'embrassait sur la bouche que celles qu'il aimait, baiser profond qui me calme et je m'abandonne un peu, reconnaissante, entre ses bras...

 

Après avoir pris chacun notre sac, il m'emmène à travers les rues de Paris vers mon «lieu de recueillement» comme il dit (sourire)...

 

Mais une envie de faire pipi commence à me tenailler le bas ventre, ce qui le fait sourire, tout comme ma main glissée timidement dans la sienne et les baisers que mes lèvres ne peuvent plus retenir qui se posent là où ils peuvent tout le long du chemin...

 

Nous arrivons à l'hôtel et il faut encore attendre pour remplir la fiche etc. Je n'en peux plus alors avec tact il demande où se trouvent les toilettes, j'y cours ouf ! Il était moins une...

 

Quelques minutes plus tard nous nous retrouvons seuls tous les deux dans la chambre, intimidée je n'ose lever la tête, il m'observe, je suis gênée, il m'examine, semble me trouver à son goût…Il m’apprend que tout commence toujours par la toilette du Maître, et se termine aussi ainsi…Donc à genoux pour une fellation sauf qu'il s'enfonce en moi jusqu'a la limite de me faire vomir, sans pour autant se répandre en ma bouche qui n'attend que ça, recueillir sa semence…

 

Non ! Mon Maître sait se contrôler très très longtemps, je m'en apercevrai tout au long de ce week-end, me demandant sans cesse si je suis à la hauteur, (mais il sait me rassurer et très vite découvre mon manque de confiance en moi... ce qui sera son but : me donner confiance en moi, en lui...)

 

Il me caresse, puis soudain il m'attrape à bras le corps me dépose sur ses genoux, baisse ma culotte et me donne une fessée, je ne comprends pas et proteste ;

- qu'aie-je fais ? Une fessée pour rien ce n'est pas juste !

- Et le retard ? ? Me répond t’il !

- Je n'ai pas fait exprès et j'ai prévenu et en plus me suis excusée

- Oui je sais, j'ai noté tout cela, la fessée sera donc plus courte, cinq claques seulement sur chaque fesse !

 

Oui mais quelles claques, je me tortille mais il me tient de son bras puissant, je me protège de mes mains mais il sait comment les maintenir pour qu'elles ne perturbent pas sa cadence ouille ! ! Il me dépose sur le lit, honteuse je reste sur le ventre, la tête cachée dans l'oreiller, mon cul chauffe mais ma fente est toute humide de ses doigts savamment introduits entre chaque claque, il admire mes courbes et la couleur de mes fesses, il semble satisfait... et moi excitée ne demande qu'a continuer sa première leçon de soumise... Et des premières fois je vais en avoir ce week-end…

 

 

Il me sodomise avec délicatesse, mon petit trou étant peu habitué, mais avec fermeté, jamais je n’ai été sodomisé aussi profondément, je suis très excitée mais n’arrive pas à me laisser aller, malgré ses attentions, je bloque ma jouissance ayant peur de cette fontaine qui jaillit, et surtout de faire pipi en même temps, cette pensée me harcèle…Et bien qu’il me dise que cela n’a aucune importance je ne peux me détendre…

 

Soudain il se retourne, fouille dans son sac, j’essaie de voir ce qu’il prend mais il me maintient ma tête tournée dans l’autre sens !

 

Que fait-il ? Il me retourne et je sens mon cul pénétré par un gode bien enduit, humm ! Sensation voluptueuse, ai-je jouie je ne sais plus…

 

Mais, action… réaction, je n’ai pas obéi, je ne me suis pas laissée allée, je devrais sortir avec ce gode en moi, je peux supplier de me le retirer rien à faire !

 

Avouer mon angoisse que le gode ne puisse se retenir seul et tombe…impossible !

 

Ma gène qu’il se voit sous mon pantalon…Tant pis !

 

Je me rhabille donc penaude et nous allons déjeuner et pour corser un peu il faut que je me perche sur un haut tabouret, chaque mouvement me rappelle mon supplice…

 

Nous devions nous promener et visiter un musée mais trop gênée mon Maître accepte que nous rentrions à l’hôtel pour me délivrer, quel soulagement…

 

Mais nous n’irons pas au musée nous reprendrons la leçon, pas vraiment une punition, je ne demande que cela…être toute a lui…

 

Qu’ai-je fait pour mériter une correction ? Je ne me souviens plus, mais j’ai peur de tout, refuse systématiquement ce qu’il me propose donc… 

 

Fessée sur ma fente aïe ! , sa main est ferme, mes lèvres gonflées rougissent et sont excitées…


Autre refus, je le vois attraper son pantalon ôter sa ceinture… Ah non alors pas ça, ça fait trop mal ! Mes fesses y goûteront quand même, vexée et les yeux pleins de larmes je cache mon visage aux yeux de mon Maître…

 

Sa tendresse et ses explications, me réconfortent… Mon cœur palpite dès qu’il me regarde… J’ai confiance en lui…

 

Avant de sortir finir notre ballade, il m’introduit subrepticement, trois boules dans le vagin je les garderais toute la soirée, je sais que ce n’est pas la peine de protester, j’exécute…Contente de pouvoir enfin lui obéir !

 

Nous nous promenons, et à ma demande nous allons voir pour acheter un collier, mais j’en veux un que je puisse porter le plus souvent possible, même en son absence, il faut donc qu’il soit visible mais que rien ne puisse dire qu’il est symbole de D/s, pas facile à trouver, on verra plus tard en attendant, je peux porter, dans l’intimité, celui qu’il me tend, en cuir rouge assez gros, je le mettrais même dehors ce week-end, sous mon écharpe en soie bleu ciel, trop peu de temps hélas le foulard glisse et le laisse apparaître…

 

 

Après le restaurant nous rentrons à l’hôtel il est tard, suis fatiguée mais toujours très excitée que me réserve cette nuit ?

 

Je le provoque l’agace alors il m’attrape et entreprend de m’attacher en croix sur le lit, pas facile, je joue à l’anguille, j’aime ce jeu, j’aime l’agacer, le provoquer, jouer avec le feu, mais je sais bien que face à un spécialiste du bondage je ne fais pas le poids, oui mais ma réaction est imprévisible pour moi, je panique sévère, il essaie de me rassurer mais peine perdue…Il me détache et je me blottie contre lui, je suis envahie de moult sentiments, peur, honte, culpabilisation d’avoir déçue mon Maître……

 

L’apprentissage n’est pas facile… Suis-je faite pour être soumise… J’aime mon Maître je veux continuer mais ne l’ai-je pas déjà trop déçu ? ? Va-t-il vouloir encore de moi ? ? ?

 

Je m’endors sur ces interrogations… 

 

Sommeil agité, cauchemar, je me réveille, où suis-je ? ?

 

Ah oui ! Prés de lui, il dort, je me serre timidement, tout contre son corps chaud, mais bien vite une envie de faire pipi m’oblige à me lever, et me rappel son ordre : si tu te réveilles cette nuit, tu me fais une fellation !

 

Je suis fatiguée et je n’ai pas envie d’obtempérer, mais j’ai trop envie de lui faire plaisir et il faut bien que je l’avoue de lui plaire, je m’exécute d’autant plus facilement que j’aime ça… le reste lui pourra peut-être le raconter je ne sais plus, je me souviens mettre rendormie dans ses bras…

 

Encore ensommeillée, je passe ma main sur mes lèvres, quelle heure est-il ? Quelque chose vient de me réveiller…

 

Je n’ai pas le temps de m’interroger, ma bouche est pénétrée par son sexe dressé comme un mât, jamais je n’avais connu ce genre de réveil, je suis à lui, il me possède …

 

Vite nous nous habillons et descendons prendre le petit déjeuner, en tête-à-tête, nous sommes seuls, je prends des forces pour tenir jusqu’au soir ! Enfin le droit a ma première cigarette, dehors ! Pendant que mon Maître prépare son bain…Le soleil caresse doucement mon visage, la première bouffée me laisse planante, j’aime cette sensation, j’aspire et retient longuement la fumée dans mes poumons avant de l’expulser Rageusement, je titube, m’appuie au mur et savoure cet instant de liberté, mais déjà mon Maître me manque, je jette cette voleuse de santé, cette voleuse de présence, cette compagne aliénante, mais seule présente dans ma solitude, non c’est faux Lui est, toujours et partout et emplit tout, je le sais que Lui seul me berçait de cette certitude que j’étais aimée, pour ce que j’étais et que le soleil brille toujours quelque part et qu’il nous faut le chercher, toujours et souvent là où on ne s’y attend pas, Il est en moi Il est constitutif de moi, et je le trouve aussi en toi, mon Maître, IL est mon guide, tu es mon Maître, je ne peux vivre sans Lui et déjà je m’attache à toi, je cours vers toi, je te retrouve près a prendre le bain je me glisse dans cette eau que tu parfumes pour moi, je me cale entre tes jambes, contre ton sexe, ton ventre, j’aime le contact de nos deux corps, j’aime parler avec toi, j’aime nos échanges quels qu’ils soient…

 

J’aime ! Que tu t’occupes de moi, que tu m’ordonnes j’aime tout de toi…

 

Pas de culotte sous ta robe ! ! Heu non pas ça ! Juste un string, en plus celui là vraiment juste un triangle minuscule sur le devant c’est presque rien ? ? ?

 

Non !

 

Te pensant suffisamment occupé je l’enfile discrètement, eh ! Oui je ne te connais pas assez…

 

Tu as vu et ne dis rien, je crois t’avoir dupé, la punition je ne la connais pas encore…

 

Je ne sais plus quand tu me l’as dit mais j’ai bien dû la retirer, dans la voiture, pendant que tu conduis, en plein Paris, tu m’ordonnes de te sucer, la honte quand on s’arrête au feu rouge ! ! Et c’est toi ensuite qui me caresse sous ma jupe, tes caresses et l’excitation d’être vue me font jouir, le siège est trempé…Pendant que tu vas voir les horaires de train j’exhibe fièrement mon collier, deux enfants qui passent, devant la voiture avec leur père, me regardent ébahis, je leur souris, radieuse, j’ai envie d’éclater de rire devant leurs yeux écarquillés…Tu reviens je te montre le collier maintenant caché sous mon écharpe…

 

Nous allons prendre un verre en terrasse tes mains se baladent sous ma longue jupe, j’aime ta douceur le long de mes cuisses… Nous reprenons la voiture, quel est ce geste qui attira le regard de cette femme ? ? Je ne sais plus, mais j’ai senti le rouge m’envahir, et mon excitation, revenir, à l’écart dans un sentier forestier je fais ta toilette avant que nous nous quittions déjà… J’ai bien du mal à démarrer la voiture lorsque mes yeux t’ont perdu de vue, un dernier coup de tel et je file emportant ta voix… Trop difficile la séparation, mais je pense à ce week-end, je le garde au chaud au plus profond de moi et je me promets d’y repenser à chaque coup de cafard, alors j’ai passé cette semaine à penser à toi… Mon Maître vénéré…


J’aime cette sensation de t'appartenir, dommage je ne me souviens que des tes mains douces et fermes qui touchent et caressent ma peau, qui s’introduisent et me fouillent, j’aime ta voix qui m’ordonne et me rassure, j’aime ton regard doux et tendre, ferme et sévère, même si j’ai peur parfois quand il se durci, je me sens toute petite, sans défense, il me faut quelque chose, quelque chose pour me rassurer, mon secret je ne peux plus le garder pour moi, trop besoin de mon refuge, je me replie sur moi-même et honteusement suce mon pouce…

 

Réaction infantile mais au combien rassurante et nécessaire, vitale même, pour moi, en ces temps d’instabilité où mon quotidien, difficile depuis de nombreuses années, bascule vers une nouvelle liberté à conquérir et, enfin j’espère…Le bonheur, juste un peu de bonheur…

 

Mélodie

Par Essentiel - Publié dans : Textes d'ELLES
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Commentaires

Beau texte, plein de sensibilité et de sensualité, bien écrit, criant de vérité Deux textes sont signés, pas les autres?
commentaire n° :1 posté par : amandine le: 07/06/2008 à 16h18
Merci pour Elle.
Si le texte est signé c'est pour deux raisons :
la femme (soumise) qui l'a écrit a accepté que je le glisse dans ce blog.
Ou je n'ai plus de contacte avec elle.

Sinon j'évite de mettre le nom par respect. Même si c'est un pseudo.

Amandine il y a plus deux de textes signés ;o) Sourire.
réponse de : Essentiel le: 08/06/2008 à 01h31
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