Allongée dans un champs de fleurs
Une belle attend son maître
Cuisses nues écartées de fureur
Dans l'attente qu'il daigne apparaître.

Son corps abandonné et fougueux
Convoitant la passion du diable
Ruisselle de plaisir au-delà des cieux
En des poses au divin détestables.

Le diable s'approche enfin inspiré
De la lubrique dulcinée,
La verge rouge du feu de l'enfer.
La belle ouvre son sexe, espère,

Mais le cornu d'un geste brutal
Pris d'un caprice farouche
S'empare des lèvres de sa bouche
Et la sustente d'un jet bestial !

La belle, soumise et fidèle,
Goûte aveuglement la liqueur
Et s'en retourne chez elle
Sans haine ni rancœur…

...Je me rappelle soudain que mon Maître m'a dit qu'il viendrait me voir ce soir. Il va me falloir lui avouer ma faute et j'ai soudain un tressaillement d'angoisse quand je réalise qu'il va me faire subir une punition pour celle-ci. La journée est donc loin d'être finie.

C'est donc avec appréhension que je rentre à la maison.

A peine ai-je franchi le seuil de l'appartement, Mon Maître se lève du canapé où il est assis en train de siroter un verre et s'avance vers moi le sourire aux lèvres. Tendrement, il m'enlace et me serre contre lui ses lèvres frôlant ma tempe. Mon angoisse fond comme neige au soleil. Mon Maître ne m'a pas habitué à autant de sollicitude et je sens mon cœur fondre de plaisir. Je me dis que, pour avoir cette attitude envers moi qui suis sa « chose servile », il doit être particulièrement satisfait de moi. Cette pensée redouble mon plaisir.
« Je vois que les exercices auxquels tu t'es astreinte ont été bénéfiques. Je suis très fier de toi ».

A ces mots, je sens mes joues rosir de bonheur. Je suis tellement heureuse quand mon Maître me complimente. Je me détends complètement et me laisse aller contre sa large poitrine m'enivrant de l'odeur suave qui émane de son corps.

Puis Mon Maître m'entraîne vers le canapé, il me fait mettre à genoux devant lui. Sur la table basse, je remarque deux verres, je le regarde, pensant un moment, surprise, qu'il va m'offrir de boire quelque chose en sa compagnie. Mon Maître a remarqué mon regard fixé sur le verre mais il se contente de le repousser d'un geste négligeant. Puis, il reprend:
« Pour te récompenser, je t'autorise à me sucer et à me boire ».

Eperdue de reconnaissance, je le regarde avec gratitude avant de m'incliner avec déférence vers lui. Avec des gestes précautionneux, je dégrafe son pantalon que tend déjà une belle érection et me saisis délicatement de sa verge adorée. Avec délectation, j'approche ma bouche de son membre et, avec un soupir de contentement, y fait lentement glisser ma langue bien tendue avant de le gober entre mes lèvres humides et chaudes. J'éprouve une joie sans limite à sentir le sexe de Mon Maître s'enfoncer dans ma bouche et la remplit. Je m'applique. Le suce consciencieusement tout en continuant de le lécher d'une langue gourmande. Mes lèvres vont et viennent tout au long de sa queue qui se tend et grossit de plus en plus. Je l'enfonce le plus loin possible dans ma bouche, hoquetant quand le membre épais vient heurter le fond de ma gorge. Mais je n'ai cure du spasme nauséeux qui m'étreint alors. Je sais que Mon Maître aime quand je l'avale tout entier, prête à gober ses couilles dans le même mouvement. Alors que ma bouche se retire, ma langue tourbillonne autour de son gland tumescent, insister sur cet endroit si sensible à l'extrémité où la peau se tend. Je sens le sexe palpiter entre mes lèvres avides et affamées. Je le happe, l'aspire, le lèche, le suce. L'embouche tout entier. Le tète avec application. Un flot de désir m'envahit et me fait trembler à sentir la tige épaisse emplir ma bouche. Je sens un liquide chaud couler et humecter le haut de mes cuises. Mon plaisir est si grand. Mon sexe se resserre et s'ouvre, accordé au rythme de ma bouche qui monte et descend, remonte, redescend.... s'affole et pulse devant tant de douceur ineffable. Je défaille de joie de sentir mes lèvres distendues par le membre qui a pris une belle ampleur. Ma langue virevolte, agile, sur le sexe turgescent. Soudain Mon Maître agrippent mes cheveux et me fait basculer la tête en arrière. Je le regarde un instant interdite.