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Docilement, je vais chercher l'instrument de torture. Je me dis avec étonnement que j'ai vraiment beaucoup changé en peu de temps. Il y a peu, je me serai rebellée à l'annonce d'une quelconque punition et ce d'autant pus qu'elle me paraît injustement infligée. Ne me suis-je pas appliquée à faire exactement ce qu'on m'avait ordonné. Maintenant, non seulement je l'accepte mais j'en retire une secrète fierté. N'est-ce pas la preuve de l'intérêt que me porte mon Maître. Et puis, je dois bien m'avouer que la pensée de ressentir la morsure de la badine sur mes fesses engendre en moi un plaisir diffus et une secrète impatience. Je remets la fine, longue tige flexible à mon Maître et vais sans un mot m'accroupir, jambes écartées, à la table du salon après avoir dénudé le bas de mon dos et mes cuisses. Je l'entends s'approcher lentement de moi et s'immobiliser dans mon dos.


Je sens mon corps se crisper et mon ventre se tordre d'appréhension dans l'attente de ce qui va suivre. J'ai tellement peur de déplaire à mon Maître en n'étant incapable de retenir mes cris et mes larmes. Mais mon Maître prend un malin plaisir à faire durer cette attente qui me tétanise. Lentement, il fait glisser la badine le long de ma colonne vertébrale, l'introduit entre la raie de mes fesses, en appuie doucement l'extrémité sur mon anus comme s'il voulait l'y introduire.

 

Involontairement, je me cambre afin de lui faciliter le passage. Mais, brusquement, sans aucun avertissement, il abat un premier coup cinglant sur mes fesses qui, quoique je l'attendais, me fait sursauter. Le coup n'est pas très violent mais il allume sur mes fesses une douleur fulgurante qui se propage en une onde de feu dans mon ventre. Trois autres coups de même intensité se succèdent rapidement qui échauffent de plus en plus mes fesses. J'ai très mal mais j'arrive malgré tout à retenir mes plaintes. Les deux coups suivants cinglent mes fesses avec plus de violence et les embrasent d'un feu intense. Je les sens se cramoisir. Je me mords les lèvres pour ne pas crier et je m'agrippe désespérément au bois de la table comme à une bouée de sauvetage. Le septième coup est plus doux, mon Maître met toute sa force dans le huitième coup qui fait tressauter mon corps sous une douleur violente qui irradie en un torrent de lave incandescente le long de mes reins et me coupe, un bref instant le souffle m'arrachant, malgré tous mes efforts pour le retenir, un gémissement de douleur.

 « Un de plus », dit mon Maître d'un ton satisfait.

 


Les trois derniers coups de badine que mon Maître m'assène sans aucune pitié m'emportent dans un flot de sensations où se partage douleur et plaisir. J'ai l'impression que des flammes ravagent mes fesses mais ce feu est réconfortant. Un peu la sensation que l'on éprouve à sentir la chaleur d'un feu de bois réchauffer et brûler les joues que l'on tend vers lui. J'aime tellement cette souffrance que m'octroie la main de mon Maître et qui me comble. J'ai alors le sentiment d'être si proche de lui. Mon corps devient le prolongement de sa main. La douleur est si peu de chose au regard de ce bonheur incommensurable de lui appartenir.

 

J'entends mon Maître reposer la badine et se positionner dans mon dos. Je n'ai pas bougé, je suis toujours accoudée à la table croupe offerte. Haletante de souffrance et de plaisir. Doucement il passe sa main sur les boursouflures mauve qui marbrent mes fesses. Un léger et doux attouchement qui me fait néanmoins tressaillir tant mes fesses sont sensibles après le traitement qu'elles viennent de subir. Sa main remonte le long de mon dos et étreint ma nuque.

 « C'est bien ma soumise. Tu t'es bien comportée et je suis content de toi. Tu as fais beaucoup de progrès ».

 

A ces mots, je sens mon cœur fondre de tendresse et je ne peux retenir des larmes de reconnaissance. Je me sens si fière de l'avoir satisfait. D'avoir été capable de supporter cette punition sans broncher.

 

« Je pense », continue-t-il en me faisant me redresser et en me ramenant auprès du canapé devant lequel il me fait m'agenouiller, que nous allons pouvoir dès ce soir passer à un autre stade de ton éducation.

« Oh oui Maître ».

 

 

Par Essentiel - Publié dans : Textes pour ELLES
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